Espoir perdu s'avancait dans le camps, un petit chaton à ses trousses. Son regard triste ballaya l'endroit, vaguement désintéressé, pour s'arrèter sur l'imposante tanière, réservée à leur chef. Respectueux des règles, il n'entra pas imédiatement, mais gratta un peu le sol pour signaler sa présence. Tout autre chat du camp aurait bien évidament miaulé, mais le matou cendré éant muet...
Il écarta délicatement le rideau de lichen avec un patte, après avoir jetté un discret coup d'œuil au chaton, qui semblait assez épuisé d'avoir marché tout le chemin...